Pour améliorer la qualité de vie en Haïti, la BID met à disposition une enveloppe de 60 millions de dollars.

La Banque interaméricaine de développement (BID) a fait un don de 60 millions de dollars à Haïti afin d’améliorer la sécurité alimentaire, d’accroître la résilience à moyen et à long terme des communautés vulnérables dans ce pays et de promouvoir la fourniture de soins aux populations déplacées et aux migrants de retour en Haïti. Le Fonds d’Assistance économique et sociale (FAES) sera chargé de la gestion de ce fonds, et les paiements seront répartis sur une période de trois ans.

Dans un communiqué de presse rendu public le 11 novembre, la Banque Interaméricaine de Développement indique que ce fonds sera utilisé spécifiquement pour étendre le système d’information du Ministère des Affaires sociales et du Travail (SIMAST), fournir des revenus temporaires aux plus vulnérables grâce à des transferts monétaires, fournir une assistance sanitaire aux populations des quartiers défavorisés considérés comme fragiles, et fournir des soins aux personnes déplacées et aux migrants qui ont été rapatriés en Haïti.

La composante initiale du fonds, d’une valeur de 40 millions de dollars, servirait à soutenir des programmes de transferts monétaires à la fois inconditionnels et conditionnels pour offrir un revenu temporaire dans les zones d’insécurité alimentaire. Les transferts, qui comprendront également des initiatives pour répondre aux besoins des femmes en situation de précarité, débuteraient en janvier 2023 et aideraient quelque 52 000 ménages, selon le communiqué.
Les résidents des communautés les plus vulnérables pourront continuer à recevoir des services de santé essentiels grâce à une partie du soutien de 13 millions de dollars. La déclaration poursuit en disant que 5,5 millions de dollars seraient également utilisés pour améliorer les soins fournis aux migrants qui retournent dans le pays et aux personnes déplacées.

Afin de mieux identifier ceux qui ont besoin d’une aide d’urgence, la contribution de la BID sera également utilisée pour étendre le système d’information du ministère des Affaires sociales et du Travail. De plus, il contribuera à enrayer l’épidémie de choléra qui continue de sévir et d’appauvrir les familles haïtiennes, en particulier dans les zones défavorisées.
Une catastrophe alimentaire, ou phase finale de l’IPC, devrait toucher 19 200 personnes entre septembre 2022 et février 2023, selon la Coordination de la sécurité alimentaire, CNSA. Il est sous-entendu que 48% de la population haïtienne a besoin d’une action urgente car 29% de la population analysée est en phase 3 de l’IPC et 18% est classée comme étant en phase d’urgence.

La CNSA poursuit que sur les 32 sites examinés, 15 sont en phase 4. Le Grand Sud, le haut plateau et ses extensions au Nord, le Nord-Est et l’Artibonite, le Nord-Ouest et la Gonâve, ainsi que trois municipalités de la région métropolitaine les plus touchées par l’activité des gangs armés, à savoir Cité-Soleil, Croix-des-Bouquets et Port-au-Prince, en constituent la majorité. J’espère que ce don aidera réellement à améliorer les conditions de vie de ceux qui ne savent pas à quels saints se vouer.

 

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